Voilà, mon nouveau blogue est
créé, mon nouveau bébé. Ne reste plus qu’à le chérir, le nourrir et lui donner
ce qu’il faut pour s’épanouir. Si j’ai pu sembler confuse sur mon objectif dans
mon premier billet, celui-ci se veut davantage comme une introduction, une
présentation.
Je suis une personne tout ce
qu’il y a de plus (extra) ordinaire. Dès que j’ai su que les chats existaient,
dans un passé se situant une trentaine d’années derrière, je les ai aimés.
Tous. La vie étant ce qu’elle est, j’en ai possédé un, tant que l’on peut
posséder un félin, vers l’âge de 6 ans. Je me souviens de mes bras de fillette
de 6 ans, couverts d’égratignures de chaton. Jamais, dans ce passé flou, a-t-on
discuté le dégriffage. Était-ce par manque de moyens, ou par ignorance de la chose,
toujours est-il que Frimousse, ma première chatte, est morte à l’âge de 15 ans,
avec toutes ses griffes.
Plus tard, lors de l’adoption de
notre premier abyssin, Mao-Amareto, vite devenu « Le petit Meezer »,
nous nous sommes dit que dégriffer était la nouvelle norme, sauf que l’éleveur
aurait refusé la « transaction ». Nous avons donc éliminé cette
pensée, aussi vite qu’elle était venue. Il y a ensuite eu la belle Rikku, une
superbe femelle abyssin lièvre, puis Mango le bengal, qui a
« remplacé » le Petit Meezer lorsque celui-ci nous a brutalement quittés
à cause de la leucémie féline, mais toujours équipé de ses griffes.
Aussi incroyable que cela puisse
sembler, avec tous ces chats, et toutes ces griffes, nous avons su conserver à
la fois nos yeux, intacts, ainsi que nos divans. J’éviterai de mentionner le
pouf en cuir, parce que lui, il y a goûté, quoiqu’il s’est davantage fait
détruire par nos pieds que par les griffes. Pire encore, nous avons aussi eu
des enfants. Deux. Oui, et nous avons toujours les chats. Les deux. Et les 36
griffes.
Oui, j’ai souvenir d’une blessure
de guerre due à mon bengal. Il était d’un enthousiasme exagéré dans un jeu et
là, il a volé. Et moi, j’étais en plein milieu de la piste d’atterrissage. Et
j’ai saigné. Puis ça a été tout. Et mes enfants? Mon grand de 5 ans a une
cicatrice sur le torse. Le même chat, pris d’un élan de passion, avec ses
griffes trop longues (mère indigne), a piétiné son meilleur ami, qui l’a laissé
faire malgré la douleur, parce qu’il était « trop mignon ». Et le
bébé? Pour être tout à fait honnête, on se méfie davantage du « output
port » que des griffes. Les chats tendent à lui montrer leurs fesses, et
il tend à tendre la main vers ce trou odorant…
Pour en revenir à cette
introduction, cette présentation de ce nouveau blogue, pour amateurs de chats
seulement, je ferai de mon mieux pour partager ma passion, mes trucs, mes idées
afin de vous faire réfléchir et si possible vivre en harmonie avec les félins,
ceux chez qui vous vivez, et ceux des autres.
Cat lovers, bienvenue.