dimanche 20 juillet 2014

Cat lovers, bienvenue!

Voilà, mon nouveau blogue est créé, mon nouveau bébé. Ne reste plus qu’à le chérir, le nourrir et lui donner ce qu’il faut pour s’épanouir. Si j’ai pu sembler confuse sur mon objectif dans mon premier billet, celui-ci se veut davantage comme une introduction, une présentation.

Je suis une personne tout ce qu’il y a de plus (extra) ordinaire. Dès que j’ai su que les chats existaient, dans un passé se situant une trentaine d’années derrière, je les ai aimés. Tous. La vie étant ce qu’elle est, j’en ai possédé un, tant que l’on peut posséder un félin, vers l’âge de 6 ans. Je me souviens de mes bras de fillette de 6 ans, couverts d’égratignures de chaton. Jamais, dans ce passé flou, a-t-on discuté le dégriffage. Était-ce par manque de moyens, ou par ignorance de la chose, toujours est-il que Frimousse, ma première chatte, est morte à l’âge de 15 ans, avec toutes ses griffes.

Plus tard, lors de l’adoption de notre premier abyssin, Mao-Amareto, vite devenu « Le petit Meezer », nous nous sommes dit que dégriffer était la nouvelle norme, sauf que l’éleveur aurait refusé la « transaction ». Nous avons donc éliminé cette pensée, aussi vite qu’elle était venue. Il y a ensuite eu la belle Rikku, une superbe femelle abyssin lièvre, puis Mango le bengal, qui a « remplacé » le Petit Meezer lorsque celui-ci nous a brutalement quittés à cause de la leucémie féline, mais toujours équipé de ses griffes.

Aussi incroyable que cela puisse sembler, avec tous ces chats, et toutes ces griffes, nous avons su conserver à la fois nos yeux, intacts, ainsi que nos divans. J’éviterai de mentionner le pouf en cuir, parce que lui, il y a goûté, quoiqu’il s’est davantage fait détruire par nos pieds que par les griffes. Pire encore, nous avons aussi eu des enfants. Deux. Oui, et nous avons toujours les chats. Les deux. Et les 36 griffes.

Oui, j’ai souvenir d’une blessure de guerre due à mon bengal. Il était d’un enthousiasme exagéré dans un jeu et là, il a volé. Et moi, j’étais en plein milieu de la piste d’atterrissage. Et j’ai saigné. Puis ça a été tout. Et mes enfants? Mon grand de 5 ans a une cicatrice sur le torse. Le même chat, pris d’un élan de passion, avec ses griffes trop longues (mère indigne), a piétiné son meilleur ami, qui l’a laissé faire malgré la douleur, parce qu’il était « trop mignon ». Et le bébé? Pour être tout à fait honnête, on se méfie davantage du « output port » que des griffes. Les chats tendent à lui montrer leurs fesses, et il tend à tendre la main vers ce trou odorant…

Pour en revenir à cette introduction, cette présentation de ce nouveau blogue, pour amateurs de chats seulement, je ferai de mon mieux pour partager ma passion, mes trucs, mes idées afin de vous faire réfléchir et si possible vivre en harmonie avec les félins, ceux chez qui vous vivez, et ceux des autres.


Cat lovers, bienvenue.

dimanche 6 juillet 2014

Les pattes qui piquent

Moi, avec mon grand talent, et surtout ma grande trappe, j’ai déjà dit que je détestais tout ce qui était du militantisme. Moi. Eh oui. Mais c’était avant. Avant que je ne regarde « The Paw Project », sur Netflix. Si j’avais su que ça allait changer ma vie… Je l’aurais regardé quand même. Mais avec une petite eau minérale pour absorber mes nausées. Non, je ne suis pas enceinte.

Je suis une anti-dégriffage d’expérience. Je suis contre pour toutes sortes de raisons. Je crois fermement qu’un animal vaut plus qu’un divan, peu importe le prix d’achat, la conception ou l’allure dudit divan. J’ai toujours su que dégriffer, c’était inhumain. Heureusement, me dites-vous, ce n’est pas fait sur les humains. Je sais. Mais c’est pire, parce que c’est fait par des humains à la demande d’autres humains.

Je sais, parfois, on ne sait pas, surtout que le dégriffage, c’est un peu comme le sucre, ça génère beaucoup d’argent dans les pays industrialisés, c’est « idéalisé ». On ne nous dit pas vraiment ce que c’est, pour ne pas nous faire changer d’avis. Si, quand vous prenez consciemment votre mignon petit chaton de 8 semaines, beaucoup trop jeune pour avoir quitté sa mère en premier lieu, pour l’emmener chez votre vétérinaire, on vous disait qu’on va CONSCIEMMENT l’amputer sur chacun de ses dix-huit doigts (et plus parfois) d’une phalange complète, et que ça modifiera sa démarche, sa musculature et la façon dont il marchera pour le reste de sa vie, en plus de modifier son comportement et de risquer de le rendre obèse, peut-être reprendriez-vous votre ti-minou en disant poliment « Non merci », je vais garder mon argent, en plus de permettre à mon minet de garder ses bouts de pattes, ces mêmes bouts de pattes sur lesquels il marche 100 % du temps.

Mais non. On ne vous dit pas ça. On vous dit (presque) que c’est dans le kit de base. On stérilise et on dégriffe, c’est ça que ça prend. Surtout si vous aimez vos meubles. Surtout, et SURTOUT si vous avez, ou prévoyez avoir, des enfants. Oui. Les chats avec des griffes, dès qu’ils voient des divans (surtout en cuir) et des enfants, se prennent un élan, en crachant et en miaulant, et ils vont démolir ce qui vous tient à cœur. Sauf les chats normaux, sevrés à un âge adéquat, dont on s’occupe, éduqués et avec suffisamment de poteaux à gratter dans la maison. Mais pourquoi prendre la chance? Pourquoi permettre à son chat de garder ses bouts de doigts? Quand il aura développé des problèmes de comportement, qu’il aura des douleurs et qu’il deviendra agressif parce que vous lui avez enlevé ses griffes À LUI, vous vous direz : « Ouf! Imagine s’il n’avait pas été dégriffé, on a bien fait! »

À partir de maintenant, je me fais un projet personnel de lutter contre le dégriffage. Je ne sais pas encore concrètement comment je ferai ça, mais je le ferai. Et ça prendra le temps qu’il faudra. D’ailleurs, ce blogue sera entièrement consacré à cette lutte.

Je créerai aussi une page Facebook, mais en attendant, je passerai par Toutapropos pour faire la promotion de mes articles.

Voici un lien vers mon autre blogue : http://toutapropos.blogspot.ca/